Echaudés

Aveyron découverte

 

  1 kg de farine
20 gr de sel
10 gr d’anis
10 gr de graines de fenouil

 


Mélangez la farine avec le sel, l’anis, qui donne à l’échaudé ce petit goût tant apprécié, et les graines de fenouil (on peut remplacer les graines de fenouil par 10 gr d’anis supplémentaires) et ajouter l’eau.
Il faut pétrir vigoureusement le tout afin d’obtenir une pâte sèche. Etalez-la et découpez des cercles de 5 cm de diamètre. Formez ensuite un tricorne.
Faites bouillir de l’eau salée. Jetez-y les échaudés. Lorsqu’ils remontent à la surface, ils sont cuits, passez ensuite ces tricornes au four pendant une petite demi-heure afin qu’ils dorent.

Note : L’échaudé est le plus ancien de tous les gâteaux encore en vente dans l’Aveyron. Cité dans une charte datant de 1202, cette très ancienne spécialité biscuitière était connue sous le nom de « panis qui disunher eschandatis » (pains appelés échaudés). C’est bien plus tard qu’un artisan eut l’idée d’ajouter des grains d’anis à la pâte.
La recette de ces pains n’a guère évolué depuis le Moyen Age. Toutefois, aujourd’hui on y ajoute du sucre, des oeufs ou du miel. C’est ainsi que sont apparus les « janots » et autres échaudés fantaisies.

La forme triangulaire est donnée en rabattant les bords et un pochage à l’eau bouillante modifie la texture et l’aspect de la préparation. Grâce à cette opération, le biscuit est plus digeste car il perd une partie de son amidon. Une fois égoutté, le biscuit est cuit au four très chaud (à bois de préférence).